Eloge des « petites » idées (innovation incrémentale)

Innovation incrémentale... les "secrets" des CEOLes révolutions marquant plus les esprits que les évolutions, il est naturel de penser que les innovations radicales sont plus profitables que leurs petites sœurs. Cependant une compilation du cabinet Price Waterhouse montre que les « grandes » idées ne tiennent pas souvent leurs promesses.

  • Dans la plupart des secteurs industriels, il faudrait 3.000 idées brutes pour obtenir 1 produit à succès commercial.
  • Seulement 5 à 10% des brevets déposés aux USA ont « quelque » intérêt commercial et 1% de ceux-ci sont à la base de réels succès.
  • En considérant que l’innovation est un processus en trois étapes – (1) conception de l’idée, (2) planification de sa mise en place et (3) traduction du plan en actions – ± 80% des idées échouent à l’étape 2.
  • Pour British Aerospace, 90% des innovations découlent d’interactions avec les « satellites » de l’entreprise : fournisseurs, clients et concurrents.
  • D’une manière générale, 80% des innovations seraient l’apanage de salariés se trouvant au moins à trois niveaux du top management.

Cette même étude affirme que les entreprises qui réussissent le mieux sont celles qui travaillent les idées en nombre, contrairement à celles qui s’attardent sur l’une ou l’autre idée de grande ampleur. Somme toute, c’est logique.