Un problème bien énoncé est un préalable à toute démarche sérieuse de résolution de problème. Une évidence applicable aussi aux contradictions, en particulier aux contradictions techniques parce qu’elles sont, parfois, plus subtiles à cerner.
Du point de vue de TRIZ, une contradiction dite « technique » est un problème causé du fait d’une incompatibilité ou interaction indésirable entre deux paramètres différents. Il faut admettre que le qualificatif “technique” est relativement maladroit parce que ce type de demande conflictuelle n’est certainement pas exclusivement de nature “technique”.
Il y a (au moins) deux manières d’agréger une contradiction technique.

(1) Formulation « logique »
La première consiste à segmenter la contradiction en trois blocs avec ces (mots) charnières : Quand / Alors / Mais.
- Quand … (situation ou changement générant la demande conflictuelle)
- NB : “quand” peut être remplacé par “si” ou encore par le gérondif (“en” suivi du participe présent)
- Alors … (effet recherché ou caractéristique à préserver)
- Mais … (effet indésirable ou caractéristique à évincer)
Prenons en exemple une des contradictions posées par les hottes aspirantes : QUAND on augmente la puissance d’une hotte ALORS la qualité de l’air est améliorée (+) MAIS le niveau sonore augmente de manière considérable (-).
(2) Synthèse visuelle
Une autre façon de résumer une contradiction, sans doute plus facile et plus parlante, est d’isoler ses (trois) composantes à l’aide d’un schéma.
A titre d’exemple, le visuel à droite (dés)agrège le conflit posé par la hotte aspirante.

Au final, le média importe peu, c’est l’interprétation et la tentative de solution qui comptent.