Il y a au moins deux sortes de vide. Il y a le vide qui fait peur, dérange ou, au mieux, laisse indifférent. Il y a aussi ce le « vide – ressource » qui inspire ou arrange bien les choses. D’aillerrs, ce type de « vide » (« void » en anglais) une ressource privilégiée par TRIZ.
Quelques exemples bien concrets :
- Tout le monde connaît les œufs Kinder Surprise, un bel exemple du principe des « poupées russes ».
- Une pratique qui tend à se généraliser : la notice d’utilisation au dos d’étiquettes collées sur certains flacons.
- Les lames d’air des doubles ou triples vitrages remplis de gaz inerte.
- L’impression de messages promotionnels en bas de page ou au verso de factures.

Le vide est à considérer dans l’espace, en 2 ou en 3 dimensions, mais aussi dans le temps :
- L’affichage ou la diffusion sonore d’informations, commerciales ou techniques, durant le temps d’attente.
- Dans le même contexte que le précédent, l’anticipation d’une étape d’un processus (ex: prise de commande).
Le vide est également une ressource d’ordre intellectuel ; exemple : la mise à profit de certains vides juridiques à des fins d’optimisation fiscale.
A priori, le vide est une ressource gratuite et, dans la plupart des cas, facile à exploiter. Il ne faut plus avoir peur du vide ; au contraire, il faut l’embrasser.