Vous trouvez votre matrice SWOT un peu vide ? Vous craignez d’oublier un aspect crucial ? Une astuce redoutable pour donner un coup d’accélérateur à votre analyse est de la croiser avec d’autres outils de structuration de la pensée. Ne les voyez pas comme des méthodes concurrentes, mais comme des filtres complémentaires.
Comment les combiner ?
- Pour les facteurs Externes (Opportunités & Menaces) : Utilisez PESTEL. Passez votre environnement au crible de ses 6 dimensions : Politique, Économique, Socioculturel, Technologique, Écologique et Légal. Cela vous force à regarder dans les angles morts du marché.
- Pour les facteurs Internes (Forces & Faiblesses) : Utilisez les 5 ou 7 M. Inspirez-vous du diagramme d’Ishikawa pour auditer vos ressources : Main-d’œuvre, Matériel, Méthode, Milieu, Matière (et ajoutez Management et Moyens financiers).

Pourquoi procéder de la sorte ?
Pour faire d’une pierre deux coups !
- Cogiter de manière structurée (principe MECE) : En bon français, cela signifie être « Mutuellement Exclusif et Collectivement Exhaustif ». Autrement dit : rien ne se chevauche, et rien n’a été oublié.
- Décupler la créativité : En multipliant les angles d’attaque, vous brisez la page blanche. Au lieu de vous demander vaguement « Quelles sont nos menaces ? », vous vous demandez « Quelle menace légale pèse sur nous ? ». La contrainte stimule l’idée.
Si vous utilisez une carte mentale, ces acronymes (PESTEL, 7M) deviennent naturellement les branches secondaires de votre SWOT, vous offrant un canevas de réflexion prêt à l’emploi.
Il est par ailleurs possible d’inverser les rôles.






