De la science-fiction à l’innovation

Genrich ALTSHULLER, le géniteur de TRIZ, était également – et principalement sur le plan pécuniaire – auteur de romans fantastiques. On ne doit donc pas s’étonner qu’il chercha à croiser ses (deux) préoccupations – l’innovation et la science-fiction. Fruits de cette rencontre : certaines techniques pour le développement de l’imagination et la créativité (en anglais « CID » pour « Creative Imagination Development ») ainsi qu’une démonstration inattendue, résumée ci-après.

G. Altshuller se posa la question de savoir si les idées proposées par certains auteurs de science-fiction finissaient, tôt ou tard, par voir le jour. Les rêves deviennent-ils réalité ? Si oui, dans quelles proportions ?

A partir d’un échantillon de 244 propositions fantastiques formulées par 3 auteurs (Jules VERNE, Alexandre BELIAEV et Herbert George WELLS), G. Altshuller constata que

  • Plus de la moitié (58%) avaient été ou allaient être (dans un futur plus ou moins proche) concrétisées ;
  • Un tiers représentaient des concepts potentiellement réalisables ;
  • Moins de 10% constituaient des idées purement fantaisistes.

Innovation et science-fiction

En extrapolant, la réalité égale ou dépasse la fiction avec une probabilité d’au moins 50%.

Jules Verne avait donc, en très grande partie, raison :

Tout ce qu’un homme est capable d’imaginer, d’autres hommes sont capables de le réaliser.

Au travail !