Le Concept Mapping, c’est (très) bien … aussi pour l’entreprise

Si le Mind Mapping s’est fait une (toute) petite place dans certaines entreprises, cela ne paraît pas être le cas pour le Concept Mapping qui, de son côté, s’est fait une autre petite place dans le secteur éducatif.

Dommage parce que les deux procédés, comme déjà évoqué, sont complémentaires. Brièvement, l’éclosion (Mind Mapping) stimule le foisonnement d’idées tandis que la structure hiérarchique descendante de la carte conceptuelle encourage l’extraction voire la découverte de concepts.

Pour quoi utiliser le Concept Mapping au bureau ou en salle de réunion ?

Pour extraire, distiller, tamiser, quintessencier (ce verbe est bien repris dans les dictionnaires) …

  • Les fonctions d’un produit ou d’un service dans le cadre d’une analyse de la valeur, d’une recherche d’arguments commerciaux, de l’amélioration de la qualité … :
  • Les composants ou les attributs d’un problème (étape abordée au cours de certaines techniques de créativité, l’analyse morphologique par exemple) ;
  • Les sous-concepts d’un positionnement commercial (pour, par exemple, en exploiter l’un ou l’autre à l’occasion d’une campagne de communication) ;
  • Les éléments-clés d’une stratégie pour en valider la cohérence ou préparer les plans d’actions (certainement plus expressif qu’une activity-system map) ;
  • Identifier et relier les phases, les séquences ou les livrables d’un projet ;
  • Les interactions d’un système avec les éléments qui le composent (sous-systèmes) ou qui l’environnent (super système).

Pour ou dans certaines configurations, une carte conceptuelle peut faire office de support de communication ou de travail (individuel ou collectif) lors de réunions, de formations, etc.

Un exemple ?

En supposant que l’on cherche à (sa)voir ce qui se cache derrière la tendance de « Nouvelle Nutrition », quels sont les concepts spécifiques que l’on peut égrainer ? Au moins et certainement ceux-ci :

NB : pour glisser la carte à l’écran et la parcourir, déplacer la souris tout en maintenant la pression sur le bouton.

Il y a une autre application de cartographie mentale, très spécifique, qui pourrait aussi être supplantée par le format carte conceptuelle : l’activity-system map.

Ce qu’il faut aussi et surtout retenir : tous ces formats ou ces outils ne sont pas que des supports visuels et pas que des « trucs pour faire joli » ; ce sont des leviers pour penser, décider, collaborer, apprendre (plus) efficacement.