Le voleur de l’année …

Une suggestion pour terminer l’année 2020 et un substitut au « pot de fin d’année » qui a du plomb dans l’aile vu le confinement. Ou, sans doute mieux, annoncer le challenge pour l’année prochaine : désigner le Voleur de l’Année !

Rien à voir avec des pratiques malhonnêtes. 

Il s’agit de donner un coup de pouce à l’innovation en donnant un coup de canif au syndrome NIH – « Not Invented Here » pour « Pas Inventé Ici ». La finalité est d’encourager les collaborateurs à innover en cherchant, de manière délibérée, l’inspiration ailleurs sans se préoccuper de la paternité originelle.

On rappellera à celles et ceux qui craignent le péché originel et ne jurent que par la nouveauté intégrale que « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (Antoine Lavoisier, 18ième siècle). On leur rappellera aussi que leur chance de proposer une idée 100% nouvelle est proche de zéro, de l’ordre de 0,4% pour être un peu plus précis. Hé oui … le prochain principe de solution que vous allez proposer, quelqu’un d’autre, quelque part, l’a déjà mis en place bien avant vous.

NB : ce cérémonial – célébrer le « voleur de l’année » (en anglais « thief of the year ») – aurait (eu) cours chez BP et chez Texas Instrument (source : livre Working Knowledge).

Que vous soyez l’actuel ou le futur voleur de l’année ou pas, Bonne Année 2021.