Les (bonnes) idées jouent aussi à cache-cache

Nous cohabitons avec une multitude de choses ou d’activités supposées ordinaires, banales, démodées, ringardes … alors qu’elles peuvent être (facilement) reconsidérées (synonyme : concassées). La table ping pong est un premier exemple ; un second : le championnat (du monde) de cache-cache.

Oui, il existe bien un championnat du monde de cache-cache (« hide-and-seek » en anglais) et qui est même proposé comme nouvelle discipline olympique pour les jeux de 2020 !

En bref, le concours se déroule

  • chaque fois dans une ville différente (à Bergamo pour la première édition, en 2010) ;
  • dans un endroit approprié (pour accueillir une soixantaine d’équipes) voire insolite (en 2016, c’était dans une ville abandonnée – photo ci-dessus) ;
  • avec des règles et principes très semblables au cache-cache pratiqué par les enfants (si ce n’est la taille du terrain de jeu) – il n’y a aucune couche technologique (comme pour le geocaching).

Voilà une ancienne pratique réactualisée, qui reste ou qui redevient originale, qui ne doit pas requérir des ressources (financières, humaines, …) démesurées pour promouvoir une ville, une région, un site … ou pourquoi pas, une entreprise. Et qui en outre s’inscrit dans la tendance actuelle du jeu.

Puisque « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » (A. Lavoisier) combien d’autres « bonnes vieilles idées » attendent d’être réveillées, transposées, transformées … ?

Un autre tremplin ? Les vieux métiers.